Le pouvoir du mental ! Oui, mais à certaines conditions...
Suite à un événement ce matin, un monticule de réflexions me sont venues à l'esprit. Je ne prétends pas qu'elles soient universelles ni même passionnantes néanmoins, j'aimerais en partager une partie pour plusieurs raisons. Premièrement, pour libérer mon esprit, deuxièmement, pour échanger, mais aussi dans l'espoir que certain.e.s y ressentent un écho et enfin pour que ce blog soit véritablement à mon image.
(____je ne donne pas ici de leçon, je ne détiens absolument pas la vérité, et je ne me clame pas du tout comme ayant la science infuse alors bien sûr il est probable que vous ayez des interprétations et réflexions différentes des miennes. En outre je m'exprime ici pour mettre au clair mes réflexions et être cohérente entre mes actions, mes pensées et mes convictions, c'est donc un cheminement personnel_____)
Ces derniers temps, je dirais que j'ai pu expérimenter l'importance du mental, mais cette importance se lie à une certaine puissance. En effet, je ne vais pas m'étendre sur les études qui l'ont prouvé, mais le mental, au-delà de ses effets sur notre perception de nous-même - chose que je vais approfondir par la suite - peut créer un effet physiologique psycho-induit, c'est en cela que le psychisme a une dimension qui me fascine. Je voulais parler de tout cela ici mais aussi évoquer le fait que l'on ne peut pas compter seulement sur l'action et le « pouvoir » du mental tout comme on ne peut pas compter sur nos actions, ou notre « corps » (au sens où l'entendent les philosophes) si l'on ne le couple pas à notre mental. Voilà donc pour résumer, la partie de mes réflexions que je vais développer dans cet article.
En premier lieu, je tiens à insister sur la magie que détient le mental, le psychisme. D'abord, évoquons le fait qu'il y a déjà de nombreux facteurs exogènes qui influencent nos vies, nos vies individuelles sont bien le résultat de multiples interactions entre individus, entre des éléments, des évènements et bien d'autres choses. Alors n'oublions pas de donner toute son importance aux facteurs qui nous sont endogènes, que nous pouvons moduler et influencer. Oui, dans notre vie, dans notre environnement complexe et gigantesque essayons déjà de voir ce qu'il y a à proximité directe de nous, ce qu'il y a en nous, ou même de nous voir nous, ne pas fermer les yeux sur notre propre place.
Des études ont montré que les effets placebo* (qui désignent tous les effets conduisant à des améliorations physiologiques prouvées qui ne sont pas dues à un principe actif mais à des croyances, un peu comme « un remède » psycho-induit, comme si nous recelions nos propres médicaments en nous) permet d'améliorer l'état des patients dans 30% des cas, toutes pathologies confondues.
*La psychologie définit l'effet placebo comme une modification de l'organisme qui apparait suite à une symbolique que l'on attribue à un évènement ou à un objet dans l'environnement de soin.
Par ailleurs, deux patients atteints d'une même maladie mais l'un ayant confiance en son médecin, en sa guérison, en son traitement, restant positif aura plus de chance de voir son état s'améliorer que l'autre patient qui est persuadé que son traitement est inutile, qui est face à un médecin incertain et peu optimiste.
Suite à cela, mon esprit vacille et je me dis que le champ des possibles est énorme, je nous considère un peu tous comme des magiciens, des super-héros - je suis un peu idéaliste - mais considérons bien les choses, si dans certains cas scientifiques comme la santé, le mental à un rôle aussi important, alors, qu'attendons-nous pour lui accorder une plus tendre attention.
Alors, je vous encourage à vous répéter « crois en toi et le reste suivra » (comme le dit un dicton, c'est facile à dire mais je suis persuadée qu'aussi banal que cela puisse paraître, ce dicton est véridique. J'aimerais tellement transmettre mon optimisme au peu de personnes qui vont lire ce texte. Forçons nous à penser différemment, on ne décide pas des facteurs extérieurs mais le facteur qui nous est propre est déjà tellement éminent. Façonnons-le à notre guise. Si je pense négativement, je me conditionne à avoir des résultats dans mes actions qui seront négatifs.
Alors j'ai fait l'expérience de positiver, je n'arrive peut-être pas encore à m'estimer, néanmoins, je vois le monde qui m'entoure positivement et ainsi j'ai découvert un autre univers, comme un nouveau voyage. Par exemple au lieu de voir le choix auquel j'ai renoncé, j'essaie de voir la beauté de celui pour lequel j'ai opté, au lieu de subir le confinement, je le tourne à mon avantage en me disant que c'est une chance pour étudier, pour me questionner. Plutôt que de voir ce que je n'ai pas, je vois ce que j'ai, plutôt que de regarder mes pieds, je regarde le paysage, plutôt que d'entendre les cris, j'entends les rires...bref, cela semble idiot mais je vous assure que pour moi, cela rend les choses plus agréables.
Je me recentre sur le petit être que chacun d'entre nous est. Le plus érudit des individus ne fera rien s'il ne croit pas en ses capacités, tout comme l'or n'a de la valeur que parce que nous lui en donnons.
Mais un esprit n'a pas d'intérêt sans corps pour l'animer, l'incarner. Sans actions pour le rendre factuel, vivant, partageable, la force de celui-ci s'amoindrit.
C'est là que ma difficulté se pose. Il faut être en accord avec notre enveloppe, notre existence, notre corps, et vivre chacune de nos pensées. On peut bel et bien prétendre des choses mais il faut agir en cohérence avec. On ne peut pas se dire c'est beau à droite (en essayant donc de positiver) si on regarde à gauche, là on finit par avoir le tournis.
Lorsque j'agis en cohérence avec mes envies, l'alchimie opère (youpi).
En somme, je ne sais pas ce que vous en pensez, et votre avis me serait bénéfique, mais selon moi, il est important d'allier psychisme et corps, d'allier actions et convictions, il ne s'agit pas de croire seulement en l'un ou l'autre. Certes, ces deux notions, même prises indépendamment l'une de l'autre, sont très précieuses mais l'union des deux crée quelque chose de bien plus vivant, et efficace.
Concrètement, et avec honnêteté, je me suis rendu compte que je n'arriverai à rien si je parle, si veux vivre, si je veux partager, si je veux oser, si je veux guérir, si je veux monter une marche sans agir en conséquence autrement dit sans ouvrir la bouche, sans me nourrir, sans m'exprimer, sans essayer, sans prendre tel médicament, sans lever la jambe...
Alors, je nous invite tous à nous demander chaque jour si nous agissons en cohérence avec nos buts d'une manière ou d'une autre tout comme dans une dissertation, on doit se demander si notre argument répond à la problématique. Je ne prétends absolument pas que ce soit facile à tenir mais j'ai compris combien le mental ne devait ni être mis de côté ni être considéré comme suffisant à lui-seul et ne nécessitant pas d'actions concrètes.
Ce cheminement est sinueux, peut-être incompréhensible, peut-être que personne n'a lu jusqu'au bout mais voilà quelques-unes des réflexions que je voulais retranscrire, qui sont le fruit de discussions avec mes amis, mes proches (M,M,P,C...), des rencontres précieuses qui se reconnaitront je l'espère.